Partez à la découverte du sentier du littoral, il traverse Valras-Plage, de l’esplanade Emile-Turco à la rue de Bretagne, limite communale avec Vendres-Plage.

Le deuxième tronçon du sentier littoral « entre Orb et Aude », créé par la Direction Départementale des Territoires et de la Mer (DDTM, ex-DDE), avec le soutien de la commune de Valras-Plage, existe officiellement depuis fin décembre 2017.

Il est l’héritier d’un chemin bien plus ancien, celui « des douaniers », créé en 1791 pour protéger le littoral, organiser les sauvetages en mer et lutter contre la contrebande. Des missions tombées en désuétude pour certaines, et qui ont entraîné la disparition du sentier. Mais c’est sans compter avec le sens des principes du service public : en 1967, face au « grignotage » de l’espace par des propriétaires privés, l’Etat rétablit par la loi la servitude de passage des piétons, sur une bande de 3 mètres, afin d’assurer la continuité du cheminement littoral. La loi « littoral » de 1986 enfonce le clou, en réaffirmant le principe du droit français du « libre accès de tous au rivage ». Aujourd’hui à Valras, principe respecté et remis à l’honneur, donc..

Comment le repérer et le suivre ?

Des panneaux ont été plantés, l’un à l’extrémité de la Promenade de Valras (côté digue du phare), l’autre au bout de la rue de Bretagne (à la limite entre Vendres et Valras-Plage), pour en marquer les limites. Ce cheminement doux, plat, facile (un peu moins après le casino, dès lors que l’on marche sur le sable et non plus sur des pavés) s’étend sur 2,6 km, et englobe la totalité de la promenade de front de mer de Valras-Plage.

Tous les 15 mètres, un cabochon en laiton y est inséré dans le sol et marque l’itinéraire à suivre, rappelle systématiquement aux marcheurs qu’ils arpentent le « sentier littoral entre Orb et Aude », et que c’est donc la DDTM qui l’a fait.

Monique

Comme un chat, elle a eu plusieurs vies ici et là, vécu des histoires et des moments d'histoire. Mais toujours, dans les regards, les sourires, les mots comme dans les livres, les archives des pays, territoires et villes qu'elle a parcourus, elle a tenté de saisir la "substantifique moelle" (chère à Rabelais) des lieux et des gens. Et elle aime les raconter, ces grandes et petites histoires...