Le 21 février dernier, la société Ecocean est venue nettoyer les biohuts du Port de Valras. Elément essentiel pour la protection de l’écosystème du port et des petits poissons qui y habitent. Plongez avec eux dans une eau à 12°.

Les biohuts : à quoi ça sert ?

Depuis juin 2022, 20 biohuts offrent « gîte et couvert » à tous les alevins qui passent dans le port de Valras-Plage : les prédateurs n’ont plus qu’à chercher ailleurs leur pitance !

Accrochées aux piliers des pontons du port, et sur le mur du quai principal (juste à côté de la vedette orange de la SNSM), elles remplissent leur office.

Imaginées et mises en place par la société Ecocéan, leur rôle est de protéger les alevins et petits poissons, en leur offrant dans le port, un abri et « une cantine » qui favorisent leur développement et le maintien (voire mieux) de leurs espèces.

Constituées de gabions, remplis de coquilles d’huîtres soigneusement nettoyées, les biohuts ont fait leurs preuves.

la chasse aux moules !

Sur le quai du port de Valras, de hauteur d'homme, voilà ce que l'on voit du Biohut "pédagogique"

Mais l’existence en soi des biohuts ne suffit pas : certes, micro-organismes et éléments nutritifs pour les poissons se développent vite, dans la masse des coquilles d’huîtres entassées dans les gabions, mais une fois par an, elles doivent être nettoyées (brossées), débarrassées de « parasites » .

 Il faut gratter le surplus de végétation qui a poussé, pour ne pas boucher les accès, et surtout se débarrasser des essaims de moules, qui colonisent très vite les grilles des biohuts, et empêchent l’accès des alevins.

Afin de protéger les espaces nous vous rappelons qu’une station de dépotage des eaux noires et eaux de fond de cale est disponible au port de Valras-Plage.
Accès gratuit auprès des agents portuaires.

L’efficacité des installations est telle que de nouvelles biohuts ont été installées sur le quai des pêcheurs, dans l’Orb, en amont du port de Valras.

Monique

Comme un chat, elle a eu plusieurs vies ici et là, vécu des histoires et des moments d'histoire. Mais toujours, dans les regards, les sourires, les mots comme dans les livres, les archives des pays, territoires et villes qu'elle a parcourus, elle a tenté de saisir la "substantifique moelle" (chère à Rabelais) des lieux et des gens. Et elle aime les raconter, ces grandes et petites histoires...